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La Cayrolaise

Leur première rencontre : le banquet de la Cayrolaise en 1956

Janine VIDAL voit le jour à Laguiole le 3 juin 1933. Elle est la fille de Pierre Jean COSTES, de Barrugues, qui fut un maire du Cayrol courageux et respecté pendant plusieurs mandats. Mais à cette époque ses parents avaient un café restaurant au 104 de la rue Caulaincourt dans le 18ème arrondissement de Paris. Et c'est son frère Pierre qui plus tard reprendra la ferme familiale.

René VIDAL quant à lui est né le 23 janvier 1931 à Paris dans le 19ème. Ses parents y sont installés dans un "bougnat hôtel" au 236 boulevard de la Villette depuis qu'ils sont montés du pays quelques années plus tôt. Il passera ses premières années à la Martinerie avant de rejoindre ses parents en 1941 alors qu'ils viennent de prendre le Rubis, rue de Chateaudun.

Ils se rencontrent chez Vianney, lors de la Cayrolaise de 1956. Ils se connaissent déjà puisque l'un et l'autre ont fréquenté les bancs de l'école publique du Cayrol, même si à l'époque, les garçons et les filles étaient séparés dans deux établissements distincts et surtout éloignés !

Entre cette première rencontre et leur mariage le 19 avril 1958, ils ne se verront qu'à 10 reprises ; les vicissitudes de la vie n'auront pas réussi à les séparer.

Secrétaires de La Cayrolaise en 1969

Cette année là Mario TRIGOSSE devient président de l'amicale et il laisse sa place de secrétaire à René VIDAL. René ne prendra cette fonction qu'à la condition de porter de sa main la mention "Janine VIDAL, secrétaire adjointe" sur le compte rendu de l'assemblée générale qui le mandate officiellement.

Pendant 35 ans, méticuleusement, il rapportera l'ensemble des événements de l'association dans le registre ouvert en 1927.

Cet engagement, pour l'amicale qui les a réuni il y a bientôt 70 ans, n'a jamais cessé même s'ils ont l'un et l'autre abandonné leur fonction officiellement en 2004. Il y encore peu, on les voyait s'afférer pour préparer le banquet avec l'ensemble des membres du bureau.

Une retraite heureuse à Saint Maur

En 1961, René et Janine ouvrent un commerce de produits d'Auvergne dans le centre ville de Saint Maur. Ils s'y établissent en proximité de leur neveu et petites nièces.

Ils y vivent une retraite paisible, profitant de chaque visite pour partager des souvenirs de banquets et autres "matinées dansantes" - puisque c'est ainsi qu'on désignait à l'époque ces bals organisés deux fois l'an et qui n'avaient de "matinées" que le nom puisqu'ils débutaient en début d'après midi pour s'achever la soirée bien avancée... ayant finalement raison des danseurs infatigables.